VICTIMES. SURVIVANTS. RAVISSEURS. CRIMINELS. VOUS SEREZ TOUT CELA À LA FOIS.
Le téléphone sonne. Un inconnu a kidnappé votre enfant. Pour qu’il soit libéré, vous devez enlever l’enfant de quelqu’un d’autre. Votre enfant sera relâché quand les parents de votre victime auront à leur tour enlevé un enfant. Si un chaînon manque : votre enfant sera tué.
VOUS FAITES DÉSORMAIS PARTIE DE LA CHAINE. VOUS N’ÊTES PAS LES PREMIERS. VOUS NE SEREZ CERTAINEMENT PAS LES DERNIERS.
Ce que j’en dis :
Le résumé et la couverture m’ont tout de suite donné très envie de découvrir cette histoire, et je ne suis pas déçue ! J’ai trouvé le pitch de départ intéressant et original (du moins pour moi 😁). Dès les premières pages, l’auteur nous entraine dans une histoire que j’ai trouvée passionnante et addictive. L’adrénaline était présente, la « peur » pour nos personnages, le besoin de savoir ce qui allait se passer ensuite.
J’ai bien aimé les personnages, Rachel mère célibataire et sa fille Kylie enlevée pour servir la Chaîne.
Le roman est découpé en deux parties, assez différentes l’une de l’autre, j’ai préféré la première bien que la seconde était aussi intéressante puisqu’elle traitait d’un autre aspect de la Chaîne.
La fin ne m’a pas surprise, j’ai vu les chose venir, mais j’ai quand même passé un bon moment avec ce thriller addictif.
Contre une belle somme d’argent, quatre jeunes passionnés d’urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté. Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné… Et très vite comprendre qu’ils n’auraient jamais dû accepter cette proposition. JAMAIS !
Ce que j’en dis :
Il s’agit pour moi d’une découverte de cet auteur, dont je ne manquerai pas de suivre les autres publications.
Dans ce roman nous suivons Chloé, Carine, Théo et Fabrice, 4 amis urbexers. Ils vont recevoir un mail assez étrange, d’un homme qui les défie de passer une nuit au Sonatorium de Dreux, lieu désaffecté et propice à l’urbex, en échange de 32 000 €. Après un instant d’hésitation, les deux couples d’amis vont se lancer dans l’aventure, mais ne font-ils pas une énorme erreur ?
Les urbexers doivent résoudre une énigme pour remplir leur mission, mais tout ne va pas se passer sereinement. En effet, ils vont être confrontés à 4 ombres, dont l’objectif est de les traquer. Une chasse à l’homme s’ouvre alors dans ce gigantesque labyrinthe.
Ce roman est plein de suspense et addictif, limite anxiogène. Les chapitres courts donnent un rythme haletant à l’histoire. Nos 4 urbexers vont-ils sortir indemnes de ce lieu désaffecté ?
La couverture et le trailer étaient prometteurs et m’ont donné très envie de découvrir ce récit, et je ne suis pas déçue. J’ai passé un bon moment de lecture, et j’ai eu peur pour nos personnages. J’ai dévoré ce roman en quelques heures. J’ai bien aimé l’alternance de point de vue entre les « chasseurs » et les « gibiers » bien que j’ai trouvé que ça cassait un peu le rythme de la traque. Petit bémol malgré tout pour le début, j’ai trouvé les dialogues un peu simples, et je ne me suis pas attachée plus que ça aux personnages. Malgré tout, et contre toute attente, j’ai été agréablement surprise par la place donnée aux filles dans le roman, qui auraient pu être effacées et couvées par leurs compagnons. J’ai trouvé qu’elles ont fait preuve de beaucoup de force et de courage.
Autre bémol pour la fin qui me laisse un peu perplexe. J’aurai aimé avoir plus de précisions quant aux Ombres, et plus d’explications par rapport à leur ambition.
Fuyant un régime sanguinaire et un pays en guerre, Adam a envoyé sa femme Nora et sa fille Maya à six mille kilomètres de là, dans un endroit où elles devraient l’attendre en sécurité. Il les rejoindra bientôt, et ils organiseront leur avenir. Mais arrivé là-bas, il ne les trouve pas. Ce qu’il découvre, en revanche, c’est un monde entre deux mondes pour damnés de la Terre entre deux vies. Dans cet univers sans loi, aucune police n’ose mettre les pieds. Un assassin va profiter de cette situation. Dès le premier crime, Adam décide d’intervenir. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est flic, et que face à l’espoir qui s’amenuise de revoir un jour Nora et Maya, cette enquête est le seul moyen pour lui de ne pas devenir fou.
Bastien est un policier français. Il connaît cette zone de non-droit et les terreurs qu’elle engendre. Mais lorsque Adam, ce flic étranger, lui demande son aide, le temps est venu pour lui d’ouvrir les yeux sur la réalité et de faire un choix, quitte à se mettre en danger.
Ce que j’en dis :
C’est la première fois que je lis un roman de cet auteur, et ce roman m’a mis une sacrée claque. Je l’ai lu sans lire le résumé, j’y suis allée complètement à l’aveugle, et je ne regrette pas.
J’ai dévoré ce roman en un peu plus de 24h. La thématique est touchante et le personnage principal est attachant. J’ai été bouleversée dès les premiers chapitres. Le gros point fort du roman, selon moi, c’est que ce roman est très documenté. L’auteur sait de quoi il parle et ne laisse pas de place à la confusion. Je ne vous en révèle volontairement pas plus que ce qui est dit dans le résumé, car je me suis laissée surprendre par l’environnement et le sujet traité. Ce roman peut être un peu dur à lire, du côté de l’affect. J’ai été personnellement affectée par cette histoire, et par l’espoir et l’obstination qui animent ce père de famille de retrouver sa femme et sa fille dans cet environnement. J’ai beaucoup aimé les alternances de point de vue entre Adam, ce père de famille livré à lui même et Bastien, le policier chargé d’enquêter.
Résumé : 30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’Etat de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres. L’enquête, confiée à la police d’Etat, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque. Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses. Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer ? Qu’a-t-elle découvert ? Et surtout : que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?
Ce que j’en dis :
J’ai globalement passé un bon moment de lecture avec ce roman. J’ai beaucoup aimé retrouver le style de l’auteur et sa narration.
La double enquête m’a légèrement perturbée au départ, car il y a beaucoup de personnages à assimiler et on se demande pour certains ce qu’ils viennent faire là. Finalement, tous les personnages ont leur utilité, leur histoire, et leur rôle dans ces enquêtes qui sont liées l’une à l’autre. Du reste, un index des personnages est disponible en fin de roman, dommage que je ne l’ai pas vu avant ! Arrivée à 300 pages, je n’ai pu poser le livre, les pages se sont tournées à une vitesse folle, j’ai été complètement immergée dans l’histoire ! Ce roman fait quand même plus de 800 pages !
Les révélations finales m’ont surprise, je n’avais pas vu ce dénouement venir !
Résumé : Manon n’est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge. En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé. Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale… Mais, par-dessus tout, une fille normale n’aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.
Ce que j’en dis :
Dans cette histoire, nous suivons Manon, jeune femme de 22 ans au quotidien très particulier. En effet, elle aide son père à garder des adolescentes prisonnières dans la cave de la maison.
C’est un roman qui m’a bouleversée, touchée, dégoûtée, angoissée. Toutes ces émotions en quelques pages. Malgré tout, je me suis beaucoup attachée à Manon, car elle n’est pas vraiment celle que l’on pourrait penser. Je n’ai pas réussi à lui en vouloir, ni même à la détester.
J’ai adoré la façon dont ce roman était écrit et construit. Les chapitres courts donnent de l’intensité et du rythme à la lecture, et c’est ce qui m’a permis de venir à bout de ce récit qui m’a fait mal.
Je vous recommande ce livre, mais attention, il n’est (selon moi) pas à mettre entre toutes les mains.qui paraîtra dans quelques mois. La fin a fait mal à mon petit coeur, et me donne encore plus hâte de retrouver cet univers et ces personnages.
Janvier 1980, à l’Avalanche Hôtel, sublime palace des Alpes suisses. Joshua Auberson, agent de sécurité, enquête sur la disparition d’une jeune cliente, avec un sentiment d’étrangeté. Quelque chose cloche autour de lui, il en est sûr. Le barman, un géant taciturne, lui demande de le suivre dans la montagne, en pleine tempête de neige. Joshua a si froid qu’il perd conscience…
… et revient à lui dans une chambre d’hôpital. Il a été pris dans une avalanche, il est resté deux jours dans le coma. Nous ne sommes pas en 1980 mais en 2018. Joshua n’est pas agent de sécurité, il est flic, et l’Avalanche Hôtel n’est plus qu’une carcasse vide depuis bien longtemps. Tout cela n’était qu’un rêve dû au coma. Un rêve, vraiment ?
Ce que j’en dis :
J’ai un avis assez mitigé sur ce roman, qui me faisait pourtant très envie.
Nous faisons la connaissance de Joshua Auberson, agent de sécurité a l’Avalanche Hôtel en 1980. L’homme semble avoir fait une chute dans sa salle de bains, et n’a plus tout a fait les idées en place. Le début du roman est confus, nous comprenons rapidement que Joshua est en plein rêve.
En réalité, ce rêve s’avère être un coma, puisque nous apprenons dès le début de l’histoire que Joshua a été pris dans une avalanche. A son réveil, l’homme n’est pas agent de sécurité mais flic, et nous ne sommes pas en 1980 mais en 2018 (je ne spoile pas, tout est dans la 4e de couverture).
S’en suit une enquête, sur fond de souvenirs et d’incertitudes. Joshua a des flashes, des informations qu’il a vu en « rêve » durant sa période de coma. L’enquête se base sur ces éléments.
Je ne m’attendais pas à une telle histoire, c’est l’inconvénient de ne pas lire les 4e de couverture. J’ai donc été surprise par la tournure des événements, et les révélations ne m’ont pas plus convaincue que ça. Le roman est malgré tout fluide et agréable à lire. De plus, les chapitres sont très courts, tout comme le livre en lui même qui fait à peine 300 pages. Je ne me suis pas attachée aux personnages que j’ai trouvés beaucoup trop survolés.
Je tenterai néanmoins à nouveau ma chance avec d’autres écrits de l’auteur.
Résumé : « Je suis dans cette chapelle, avec ma femme et mes deux enfants, je regarde le prêtre faire son sermon, mais aucun son ne me parvient. Je m’appelle Josey Kowalsky et en me regardant observer les cercueils de ma femme et de ma fille, mon père comprend. Il comprend que là, au milieu de cette chapelle, son fils est mort. Il vient d’assister, impuissant, à la naissance d’un prédateur. »
Ce que j’en dis :
Il s’agit d’un thriller, haletant et poignant. Joey Kowalsky, père de famille, rentre chez lui en compagnie de son fils William après un match de football et manque de se faire percuter par une camionnette roulant à vive allure. En arrivant à leur domicile, le père et son fils découvrent que Christine et Katie ont disparu. La mère et sa fille ont été enlevées.
S’en suit évidemment un désir de vengeance pour le père de famille, et une traque acharnée pour retrouver et tuer les bourreaux de Christine et Katie.
J’ai adoré ce thriller, dans lequel l’auteur ne ménage pas le lecteur. Les premiers chapitres détaillent l’atrocité des violences subies par Christine sous les yeux de son enfant. Le rythme effréné de l’histoire m’a tenue en haleine, il m’était impossible de lâcher le livre.
Je me suis attachée aux différents personnages, que ce soit Josey le père de famille, mais aussi son propre père qui l’accompagne dans sa quête. Il n’y a pas de perte de régime, les différents événements s’enchaînent à toute vitesse. Ce roman est une très belle découverte et m’a fait passer un excellent moment. Il pousse à se poser la question : qu’aurais-je fait à sa place ?
Je ne manquerai pas de suivre de près cet auteur que je ne connaissais pas, mais dont la plume m’a conquise.
Points positifs : Les personnages et le rythme du récit
Résumé : Une enfant disparaît. Deux versions du drame. Une seule vérité. Harriet avait confié sa fille à sa meilleure amie Charlotte pour un après-midi à la kermesse de l’école. Charlotte est persuadée de n’avoir quitté Alice des yeux qu’une fraction de seconde. Le temps pour la fillette de se volatiliser. Dévastée, Harriet ne peut plus envisager de revoir Charlotte. Elle ne lui fera sans doute jamais plus confiance. Mais elle n’aura pas le choix. Car, deux semaines plus tard, les deux femmes sont convoquées par la police pour être interrogées séparément. Il semblerait que chacune d’elles ait des choses à se reprocher…
Ce que j’en dis :
Harriet confie Alice, sa petite fille de 4 ans à son amie Charlotte pour un après-midi à la kermesse de l’école. Alors qu’Alice se trouvait dans une attraction avec les enfants de Charlotte, la petite fille disparaît mystérieusement. La peur et la culpabilité envahissent alors Charlotte, qui va faire tout son possible pour tenter de retrouver cette enfant. Une enquête de police est menée, et nous suivrons durant tout le roman les interrogatoires de chacune des deux mères de famille, en alternance avec des récits de leur vie passée. Il s’agit d’un roman à double point de vue, celui d’Harriet et celui de Charlotte, à diverses époques différentes, avant et maintenant. Harriet est mariée à Brian, ils sont l’un et l’autre très différents. Harriet est une femme douce et solitaire, dont la seule amie est d’ailleurs Charlotte, alors que Brian semble être autoritaire et avoir beaucoup d’emprise sur son épouse. Charlotte quant à elle est divorcée et entourée par un cercle d’amies qui vont finir par se détourner suite à la disparition de la petite Alice. Nous vivons donc cette enquête, du point de vue de la victime et de l’accusée, et j’ai trouvé cette alternance de point de vue très intéressante. Bien que la disparition d’un enfant soit le thème central de cette histoire, il en ressort des non-dits et des secrets inavoués. A travers ses personnages, Heidi Perks m’a emmenée là où je ne m’y attendais pas. L’écriture de l’auteure est fluide et agréable, les chapitres sont courts ce qui, selon moi, donne du dynamisme à la lecture. J’ai passé un très bon moment avec cette histoire, bien que je ne me sois pas attachée aux personnages. J’aurais préféré connaître un peu mieux la petite Alice au début de l’histoire, afin d’être touchée par sa disparition.
Points positifs : L’alternance de point de vue entre la mère d’Alice et Charlotte.
Points négatifs : Je n’ai pas ressenti d’émotion particulière à la disparition d’Alice, alors que je pense que si on avait passé un peu de temps avec elle au début de l’histoire ça aurait pu être le cas.
Ma note : 15/20
Je l’ai lu pour : Défi lecture 2019 (Catégorie 22 : un livre dont le titre contient un prénom)
Résumé : Floride, de nos jours. On dit qu’une disparition d’enfant se résout dans les 48 heures. Quarante-huit heures, c’est le temps qu’il faut pour investiguer, coller des affiches, frapper à toutes les portes, auditionner des témoins. Deux jours d’angoisse à retourner le monde en tous sens, pour faire réapparaître un gamin. Mais deux jours, c’est court. Pour Ben, l’attente dure depuis cinq ans, et ce jour où Eric, son petit frère de trois ans, a disparu dans le supermarché local. Une seconde d’inattention et l’enfant s’est volatilisé. A-t-il été kidnappé ? S’est-il perdu ? Est-il toujours vivant ? Les questions demeurent sans réponse. Coincé entre une belle-mère qui passe ses nuits à dorloter un enfant imaginaire, et un père qui se noie dans le travail pour oublier, Ben ne vit plus, rongé par la culpabilité. Pour les aider, le jeune homme cherche un boulot. Ironie du sort : dans cette ville sinistrée, le seul job disponible est manutentionnaire de nuit au supermarché. Ben accepte. Mais quelque chose ne tourne pas rond dans ce magasin. L’attitude bizarre de ses collègues, de son patron ; des conserves qui semblent se déplacer dans les rayons ; une broyeuse à carton que l’on croit entendre gémir. Et puis, ce doudou rhinocéros défraîchi qui réapparaît soudain. Le doudou d’Eric. Ben en est convaincu : les lieux lui parlent, lui demandent de poursuivre ses recherches, de creuser encore. À moins qu’ils ne lui conseillent de fuir ?
Ce que j’en dis :
Dans ce thriller psychologique, nous allons suivre Ben, un adolescent
qui s’était vu confier la garde d’Eric, son petit frère de 3
ans, ce dernier ayant disparu dans un supermarché. Nous nous
retrouvons cinq ans plus tard, en compagnie de Ben, toujours meurtri
par la disparition de son petit frère et qui n’a jamais abandonné
les recherches. Il est déterminé à faire tout ce qu’il peut pour
le retrouver. Il est d’ailleurs l’un des seuls à avoir toujours
mené l’enquête. La police a rapidement classé l’affaire, son
père et sa belle-mère n’ont jamais tourné la page mais n’ont
jamais fait des pieds et des mains non plus pour le retrouver.
Nous vivons au quotidien la culpabilité de l’adolescent, son
mal-être vis-à-vis de la disparition d’Eric. Ben se fait
embaucher dans le supermarché où il a perdu son frère, pour aider
sa famille à subvenir à ses besoins dans un premier temps, mais
aussi pour être sur les lieux et continuer ses investigations. Nous
allons faire la connaissance de plusieurs personnages, dont certains
travaillent la nuit avec Ben.
Une ambiance pesante s’installe au fur et à mesure de la lecture
et ne nous quitte jamais. Le récit est très lent, il n’y a pas
beaucoup d’action. J’ai malheureusement frôlé l’ennui durant
ma lecture, bien que je veuille savoir ce qui allait arriver à Ben,
et surtout s’il allait retrouver Eric. Dans un sens, je me disais
que l’histoire n’avait pas lieu d’être si l’enfant n’était
pas retrouvé, mais d’un autre côté, je trouvais le temps
particulièrement long. Cette histoire est pleine de secrets et de
non-dits, qui attisent malgré tout la curiosité.
J’ai été particulièrement déçue par la fin que j’ai trouvée
invraisemblable. C’est dommage car l’issue du roman aurait pu
être différente et beaucoup plus réaliste selon moi. J’aurais
aimé avoir le souffle coupé en refermant ce livre, mais non, j’ai
surtout ressenti du soulagement d’en être enfin arrivée à bout.
C’est malgré tout un livre qui, selon moi, mérite d’être
découvert. Je pense qu’il mérite d’avoir sa chance car d’autres
lecteurs pourront adhérer au style d’écriture et à la fin qui,
je trouve, est libre d’interprétation.
Points positifs : Le personnage de Ben auquel je me suis un peu attachée. Il est parfois émouvant à suivre dans ses recherches.
Points négatifs : Le manque d’action, la fin qui ne m’a pas convaincue.
Ma note : 14/20
Je l’ai lu pour : Défi lecture 2019 (Catégorie 23 : Un livre dont le titre ne contient pas la lettre « E »)
Résumé : Midwest 2009. Un salon de l’emploi. Dans l’aube glacée, des centaine de chômeurs en quête d’un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s’est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces. Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedes va le sortir de la dépression et de l’ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Ce que j’en dis :
J’ai adoré ce roman du King. J’ai lu il y a plusieurs années
Misery ainsi que Christine, et je dois dire que le King dans ses
thrillers ne me déçoit jamais. Nous faisons la connaissance de Bill
Hodges, flic à la retraite, dont la dernière grosse affaire de sa
carrière n’a jamais été élucidée. Il s’agissait d’un
massacre ayant eu lieu en 2009 devant un salon de l’emploi ou des
centaines de personnes faisaient la queue pour entrer. Une Mercedes
avait foncé dans la foule, faisant plusieurs victimes. Le fameux Mr
Mercedes n’avait alors jamais été retrouvé. Nous nous retrouvons
donc un an plus tard, le tueur adresse une lettre à Bill Hodges,
ravivant l’envie au flic de lui faire la peau.
C’est un roman à plusieurs points de vue, puisque nous allons voir
les choses du côté de Hodges, mais également du côté du tueur.
J’ai trouvé cette alternance de point de vue très intéressante,
puisqu’elle nous permet de nous imprégner des différents
personnages. Certains diront qu’il y a trop de descriptions, et
c’est aussi ce que je me suis dit au début. Mais finalement, les
personnages sont si détaillés qu’ils prennent vraiment vie à mon
sens. Je me suis beaucoup attachée à Bill, ainsi qu’à la petite
équipe qui l’entoure.
Rien ne nous est caché durant le livre, les tragédies qui
s’enchaînent nous sont annoncées par le tueur. Car non, il ne
s’arrête pas là. A plusieurs moments je me suis dit « non,
c’est pas possible, il ne va pas faire ça ! »… Eh
bien, si, il le fait… Bien que Stephen King ne nous cache rien, il
écrit les choses de telle sorte qu’il garde malgré tout une part
de suspense qui nous tient en haleine jusqu’au bout. J’ai
ressenti beaucoup d’émotions durant ma lecture, à la fois de la
colère et de la peine. J’ai dévoré cette histoire, j’avais
envie de savoir. Rien d’extravagant, rien de tiré par les cheveux,
tout est d’une grande simplicité, mais qu’est-ce que c’était
bon à lire… Je me suis procuré la suite de la trilogie, et lirai
évidemment Carnets noirs, la suite de Mr Mercedes. Je pense malgré
tout relire ce premier tome avant, pour ne rien oublier.
Points positifs : Sans la moindre hésitation, les personnages. Ils sont complexes et un peu torturés. Ils sont très bien décrits et très attachants.
Points négatifs : Les quelques petites longueurs et redondances du récit.
Ma note : 18/20
Je l’ai lu pour : Défi lecture 2019 (Catégorie 91 : livre dans lequel le personnage principal a un ou plusieurs enfants)